Dans le travail non-voulu, l'homme devient incapable de réfléchir et de créer quoique ce soit. Il attend donc avec impatience l'âge de la retraite, où il pense que ses facultés reapparaîtront dans ses dernières années sur la terre, sorte d'avant-goût du repos éternel. À rebours de l'hypnose collective, se trouve l'individu libre, celui qui n'attend pas d'avoir vieilli pour s'imaginer une retraite, ni de se laisser duper par des simulacres de besoins, qui lui auraient dérobé le plus précieux de son temps et de sa vivacité.
Etienne Milena ©
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