Lorsque quelque penseur ou moraliste a élaboré un écrit, il lui reste à la soumettre à un public scabreux, prêt à tout pour la tronquer à son profit, à mépriser ses chemins de traverse et ses complications, ce qui fait de la publication, non l'aiguillon, mais bien le premier motif de dériliction de la pensée. Il reste que l'orgueil ne se satisfait pas d'enfermer celle-ci dans une chambre calfeutrée et préfère un avis inopportun au silence.
Etienne Milena ©
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