dimanche 20 août 2017

Assez




Quelle foutrerie que l'existence ! Et quel sentiment de défaite celui qui suit toute collusion avec les autres, à qui on ressemble, de la barbe aux orteils. La plouquerie mortifère occupée de ses petites affaires de zguègue et de cul, de l'ouvrier boiteux au rentier ramassé dans sa bave de suffisance. Des esprits choisis embellissent le tableau, dit-on ! "Esprit choisi" toi-même, camarade ! La même daube, la même envie de peinturlurer de ses fluides le monde entier, de déféquer sur ce qui n'est pas du même parti, de tout escamoter et tout ratiboiser autant que faire se peut, pour mieux s'astiquer la tige sur la plaine des âmes sensibles !

Les factures payées, c'est ce qu'il reste : foutre et refoutre, voyager si possible, refoutre encore, attirer l'attention par quelque moyen que ce soit, et se bourrer le mou d'idées flamboyantes, celles d'avoir fait les choses correctement, bien loin, sur le plan évolutif, de la déraison des chimpanzés.

L'humiliation de vous ressembler.

Etienne Milena


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire