jeudi 1 octobre 2015

Connaître Juan Sahágun



(dessin personnel, 2011)


En ce premier jour d'octobre,
Le soleil entame son échappatoire,
Il y a des gens qui beuglent autour de moi.
Ils viennent de toucher leur paie et festoient.

Si je dois définir qui j'admire loin des textes
Tu serais ce soleil d'octobre qui s'en va.
,
Je suis un sol pleureur aux branches exténuées
Qui garde au fond de son ennui,
Quelques espoirs muets
D'ajouter un peu de verbiage
 ce doux paysage.
.

Julien Assange a défié l'Amérique,
Il paye sa dette dans une ambassade étatique.

Ussein Bolt cours plus vite que le temps,
Il est bien plus beau que les blancs,

Mandela a aussi fait de la prison
Ils ont fini par lui damer le pion

D'ordinaire ça finit plutôt mal
De Ouagadougou au Népal

Snowden mourra slowement à Moscou,
Ils finiront par lui couper le cou.

En un mot tous ces gens admirables,
Tous ces gens en tout point délectables
Me semblent si lointains Ô Juan Sahágun !

Tu te fiches bien des concepts et des clowns,
S'il fallait refaire le monde à grands renforts de bras!

Aux courageux espions tu emboîtes le pas
Tu es définitivement plus rapide que Bolt,
 tes côtés Mandela n'est qu'un noir désinvolte,


Je te dédis ce poème pour commencer octobre
Et ne plus chercher d'âme et lui jeter l'opprobre
Je te connais ça me suffit, mon champion,
J'ai regardé autour de moi, ce n'était pas folichon




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